Confessions

« La Confession est le sacrement de la tendresse de Dieu, sa manière de nous embrasser »

– Pape François

 

Horaires

À partir de septembre 2023, un prêtre est à votre disposition avant la messe :
 – À l’église de Sombreffe, les jeudis de 18h à 18h30
 – À l’église de Ligny, les vendredis de 18h à 18h30

Egalement sur rendez-vous

Il est toujours possible de contacter un prêtre pour recevoir le sacrement de la Réconciliation.

Questions les plus fréquentes sur le sacrement de Réconciliation

… et les réponses du Pape François

Pourquoi se confesser ?

« Le sacrement de la réconciliation est un sacrement de guérison. Lorsque je vais me confesser, c’est pour être guéri, pour guérir mon âme, guérir mon cœur et ce que j’ai fait et qui ne va pas. L’image biblique qui les exprime le mieux, dans leur lien profond, est l’épisode du pardon et de la guérison du paralytique, lorsque le Seigneur se révèle à la fois comme médecin des âmes et des corps ».

Ce n’est pas une invention de l’Eglise ?

« Le sacrement de la pénitence et de la réconciliation jaillit directement du mystère pascal. En effet, le soir même de Pâque, le Seigneur est apparu à ses disciples, enfermés au cénacle, et, après leur avoir adressé sa salutation « Paix à vous ! », il souffla sur eux et dit : « Recevez l’Esprit-Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis »

Le pardon de nos péchés n’est pas quelque chose que nous pouvons nous donner à nous-mêmes. Je ne peux pas dire : je me pardonne mes péchés. Le pardon se demande, il se demande à quelqu’un d’autre et dans la Confession, nous demandons à Jésus son pardon. Le pardon n’est pas le fruit de nos efforts, mais c’est un cadeau, un don de l’Esprit-Saint, qui nous comble dans le bain régénérant de miséricorde et de grâce qui coule sans cesse du cœur grand-ouvert du Christ crucifié et ressuscité. »

Pourquoi faut-il passer par un prêtre?

« On peut dire : je ne me confesse qu’à Dieu. Oui, tu peux dire à Dieu « pardonne-moi » et lui dire tes péchés, mais nos péchés sont aussi contre nos frères, contre l’Église.

C’est pour cela qu’il est nécessaire de demander pardon à l’Église, à nos frères, dans la personne du prêtre. »

Ca n’est pas un peu humiliant ?

« La honte aussi est bonne, c’est sain d’avoir un peu honte, parce qu’avoir honte est salutaire. Dans mon pays, quand quelqu’un n’a pas honte, on dit qu’il est « sans vergogne », un « sin verguenza ». Mais la honte aussi nous fait du bien, parce qu’elle nous rend plus humbles et le prêtre reçoit cette confession avec amour et tendresse et il pardonne au nom de Dieu. »

N’ayez pas peur de la confession ! Quand on fait la queue pour se confesser, on sent tout cela, et la honte aussi, mais après quand la confession est terminée, on sort libre, grand, beau, pardonné, blanc, heureux. C’est cela qui est beau dans la confession ! »

Et puis, même le Pape va se confesser !

Comment ça se passe concrètement ?

Les confessionnaux traditionnels sont moins souvent utilisé aujourd’hui au profit d’un face-à-face avec le prêtre, assis dans un endroit calme.

La rencontre commence par un accueil mutuel : prêtre et pénitent font ensemble le signe de la croix.

Vient ensuite un temps d’écoute ou de dialogue avec le prêtre. Je peux alors confesser mes péchés, mes manques d’amour envers Dieu, envers les autres et envers moi-même. Sans oublier que je ne viens pas confesser mes défauts – ni ceux des autres – mais mes péchés : les actes concrets, les occasions manquées. Mieux vaut ne pas en rester à des généralités, qui ne me feront pas progresser.

Puis, je reçois le pardon de Dieu : le prêtre étend les mains sur moi et me donne l’absolution. Il peut aussi m’inviter à la conversion en proposant une démarche personnelle (prière, méditation de la Parole de Dieu, action particulière…) qui est à la fois un signe de réparation et une action de grâce pour le pardon reçu.

L’acte de contrition

« Mon Dieu, j’ai un très grand regret de Vous avoir offensé, parce-que Vous êtes infiniment bon, infiniment aimable et que le péché Vous déplaît. Je prends la ferme résolution, avec le secours de Votre sainte grâce, de ne plus Vous offenser et de faire pénitence. Ainsi soit-il. »