Archives de l’auteur : Jean-François Hupé

Bible et liturgie

Bible et liturgie (4)  Les lectures du Premier Testament

 

Chaque dimanche, excepté durant le temps pascal qui s’étend de Pâques à la Pentecôte, la première lecture de la messe dominicale est extraite de ce qu’on a l’habitude d’appeler « Ancien Testament ». Très souvent, la présence de ces textes soulève la question : « pourquoi lire l’Ancien Testament, alors que nous avons le Nouveau ? » La question, souvent accompagnée d’un commentaire sur la difficulté à comprendre ces textes d’un autre âge, sous-entend que le terme « ancien » est pris dans le sens de « vieux, démodé, inadapté à la vie d’aujourd’hui » et que « nouveau » serait au contraire synonyme de « plus moderne, plus proche de nous, plus facile à comprendre. » Mais n’est-ce pas vouloir écarter trop vite un trésor dans lequel nous pouvons encore puiser aujourd’hui ?

Les raisons de lire le Premier Testament

Si les chrétiens ont gardé les livres de la Bible juive dans leur propre canon des Ecritures, c’est d’abord parce qu’ils ont compris la mort et la résurrection de Jésus en termes d’« accomplissement  des Ecritures ». Sans l’éclairage des textes prophétiques (spécialement Isaïe) et des psaumes, ce qui était arrivé à Jésus était incompréhensible. Seule la lecture et la méditation de la tradition scripturaire ont permis aux disciples de trouver un sens à la mort violente de leur maître.

Les premiers chrétiens ne pensaient pas leur identité en dehors de la religion d’Israël. Loin de se croire au départ d’une nouvelle religion, ils se sentaient inscrits dans une tradition religieuse plus que millénaire. Leur Dieu, le Dieu que Jésus appelait « Père », était le Dieu révélé à leurs ancêtres. Ce Dieu avait conclu une alliance avec Noé, Abraham et Moïse. Par la voix des prophètes, il avait fait comprendre que cette alliance, rompue plus d’une fois dans l’histoire d’Israël, serait renouvelée et durerait éternellement. Pour les disciples, cette promesse avait pris corps en Jésus. Dieu ne l’avait pas abandonné sur la croix, mais reconnu comme « Fils bien-aimé ». Nous ne pouvons donc pas comprendre Jésus sans le lien avec l’histoire et la tradition juives telles qu’elles sont présentées dans le Premier Testament.

 

Méditer les Ecritures, prier avec les psaumes

Il est cependant encore une autre raison de méditer les textes bibliques. Nombreux sont les récits qui dépassent l’intérêt purement historique. En atteignant une valeur universelle, ils sont un trésor pour toute l’humanité. Car ils montrent des humains aux prises avec les aléas de l’existence, empêtrés dans des relations conflictuelles, des querelles de famille, des intrigues et des luttes pour le pouvoir, confrontés à la maladie et à la mort, exposés aux violences de toutes sortes. D’autres récits évoquent des relations harmonieuses, l’amour, la fidélité, le dévouement, le renoncement à soi, la générosité, la miséricorde… Le premier Testament nous offre matière à réfléchir à nos propres existences et expériences, tant du côté lumière que du côté ombre. Pour la même raison, le chrétien trouve dans le livre des Psaumes un certain nombre de prières qu’il peut faire siennes pour confier sa souffrance au Seigneur ou lui chanter sa louange.

Marie-Elisabeth Kiessel

Bible et liturgie (3)  L’année C, année de l’évangile selon saint Luc

 

Le premier dimanche de l’Avent marque le début d’une nouvelle année liturgique. Ce 28 novembre, nous commençons une « année C », donc une année consacrée à la lecture de l’évangile selon Luc. Seulement quelques dimanches feront exception, ceux du temps pascal ainsi que le 2e dimanche ordinaire et les 3e et 5e dimanches de Carême qui donnent à entendre des récits tirés de l’évangile selon Jean. Autre exception, le dimanche de l’Epiphanie, car la venue des Mages n’est racontée que dans l’évangile selon Matthieu.

Luc, le troisième évangéliste

L’évangile selon Luc, appelé aussi « troisième évangile » parce qu’il occupe habituellement la troisième place dans les manuscrits du Nouveau Testament, est l’œuvre d’un auteur anonyme ayant écrit vers les années 80 du premier siècle. Une tradition, qui apparaît un siècle plus tard, attribue le texte à un compagnon de voyage de saint Paul, du nom de Luc. Chrétien d’origine païenne, c’est un très bon connaisseur des saintes Ecritures selon la traduction grecque de la Septante. Continuer la lecture

BIBLE ET LITURGIE

 

Bible et liturgie : l’ABC des lectures dominicales

 Les lectures bibliques de la liturgie dominicale ont leur « ABC ». Trois lettres qui désignent la répartition des lectures selon un cycle de trois ans. Chaque année, un des trois évangiles synoptiques est privilégié. L’année A est consacrée à l’évangile selon Matthieu ; l’évangile selon Marc est lu durant l’année B et l’année C donne la priorité à Luc. L’évangile de Marc étant plus court que les autres, des extraits de l’évangile de Jean complètent les lectures de l’année B. Le quatrième évangile fournit également chaque année des textes durant le carême et lors des fêtes. Au total, en l’espace de trois ans, pratiquement l’ensemble des évangiles est donné à entendre à l’assemblée dominicale.

Le remplacement du cycle annuel, en vigueur avant le concile Vatican II Continuer la lecture

Les Fabriques d’église

Il suffit d’interroger l’un ou l’autre citoyen pris au hasard – de l’entité de Sombreffe ou d’ailleurs – sur ce que signifient les mots « fabrique d’église » pour constater que les réponses sont souvent évasives voire davantage. On devine bien qu’il s’agit d’un concept qui tourne autour de la paroisse mais sans réelle certitude … En fait, qu’est-ce donc que « la fabrique » ?

Quelques réponses avec Jean-François Hupé et Michel Lefèbvre. Continuer la lecture

La projection à Ligny

L’écran de projection dans la messe à Ligny. Un outil de communication au service de la prière

Depuis quelques années maintenant, l’église de Ligny s’est équipée d’un système de projection dernier cri pour assister les paroissiens dans leurs chants et prières. Tous les dimanches, une personne est chargée de préparer et projeter les textes des chants ainsi que les différentes prières telles que le Gloria, le Crédo et le Notre Père. Des photos ou images sont aussi exposées pour illustrer les différents moments liturgiques comme les textes bibliques et la communion. Continuer la lecture

Bible et liturgie

Bible et liturgie : « L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Deutéronome 8,3 ; Matthieu 4,4)

 Nous sommes habitués à entendre chaque dimanche trois extraits de la Bible lors de la célébration eucharistique. Pourtant, mesuré à l’aune de l’histoire de la liturgie, ce qui nous paraît familier aujourd’hui, est une tradition relativement récente. Elle remonte à la réforme mise en place lors du concile Vatican II (1962-65). Le premier texte promulgué par le concile traite de la liturgie et s’inscrit dans le renouveau liturgique et biblique déjà en mouvement depuis le 19e siècle. La réforme mise en place ne s’est pas limitée à une révision et une adaptation des rites (adoption de la langue du pays, communion sous les deux espèces, etc.), mais tend avant tout à faire redécouvrir la liturgie comme lieu de présence et de rencontre avec le Christ. Continuer la lecture

Le Mouvement Marial Apostolique de Schoenstatt dans notre secteur

Schoenstatt, ou « beau lieu » en français, est une petite cité mariale verdoyante et fleurie située sur le bord du Rhin, près de Coblence, en Allemagne.

Elle est le lieu où naquit en 1914 une œuvre apostolique aujourd’hui mondiale, implantée dans plus de 90 pays, sur les cinq continents et s’adressant à tous les états de vie.

Ce mouvement international de parfum marial est une cellule vivante de l’Eglise, la source d’un courant de vie et de grâces.

Celui-ci surgit comme une nouvelle initiative de l’Esprit-Saint pour répondre aux défis de notre époque et les affronter avec un esprit créatif, ouvert et résolument moderne.

C’est en effet une spiritualité orientée vers la famille. Continuer la lecture

la chorale recrute

CHORALE SAINT GREGOIRE LIGNY                                                                                                                Qui sommes-nous ?

Un groupe d’environ 18 amis, motivés ou râleurs, bien en voix  ou simplement qui aiment chanter (juste de préférence) et qui se réunissent tous les mercredis à 19h45 à la cafétéria du Cercle à Ligny.  Nos prestations : chaque dimanche à la messe paroissiale,mariages, enterrements, participation au jeu de la Nativité,… Répertoire  religieux varié, souvent en polyphonie  pour les grandes occasions sous la direction de notre organiste  et chef de chœur Didier, ou plus décontracté pour les messes des familles le 2ème dimanche de chaque mois avec  Yannick au piano (ou à la direction), 2 guitaristes, un  batteur … et l’assistance encouragée par notre abbé Marius à chanter, à scander le rythme en battant des mains…

Car notre chorale ne craint pas de s’adapter à tous les styles de musique et participe volontiers avec les autres chorales du secteur  aux messes de rentrée de la catéchèse, des Confirmations…

Les répétions sont souvent émaillées  de bons mots d’humour et d’éclats de rire et toutes les occasions sont bonnes pour les terminer avec un petit verre toujours apprécié.

Bref, pour nous rejoindre, contacter sans hésitation :

Andrée Legardien-Frognet   0494 25 27 82 (présidente secrétaire)

Michelle Lefèbvre-Sapin      0474 47 96 98 (trésorière) (cotisation annuelle de 3×6€ )

Jean-François Hupé                0499 14 94 19                    (gestionnaire des partitions )